emission wadial magal 3eme partie

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APERCU HISTORIQUE SUR LA GRANDE MOSQUEE DE TOUBA Selon les sources consultées, lorsque le guide du mouridisme décida la réalisation de ce projet, il avait demandé à chaque disciple de verser 28 dirhams, ce qui lui avait permis à l’époque de réunir environ 5 millions de dirhams.
Par la suite, il avait envoyé Cheikh Moulaye BOUSSO à son père Serigne Mbacké BOUSSO résidant à Guédé Bousso, un village situé au Nord de Touba, pour demander à ce dernier d’écrire au gouverneur de Ndar (St Louis), une demande d’autorisation de construire, mais encore pour lui apprendre
que son rôle dans ce projet était de veiller à l’orientation précise de la mosquée vers la Qibla.
Serigne Mbacké ne manqua pas de fournir dans cette œuvre des efforts considérables, aidé en cela par quelques membres de sa famille, notamment son fils Mouhamed Al-Bâkhir et le fils de son père germain Mouhamed Khary.
Ainsi, la première orientation fut son œuvre personnelle, et lorsque le projet fut déplacé, ses deux fils cités plus haut l’ont prise en charge sous sa supervision directe.
Alors que le projet s’exécutait, selon le plan arrêté, un soi- disant architecte français du nom de Felz TALERE, mis au courant du projet, avait ourdi un plan pour détourner l’argent rassemblé par le guide.
C’est ainsi qu’il arriva à signer un contrat avec le guide, contrat nanti des signatures de son fils Serigne Mouhamadou Moustapha MBACKE et de son frère Balla Thioro MBACKE. Le dit contrat fut signé en 1342 H (1922), mais la duperie n’est découverte qu’en 1346H (1927), environ.
Les représentants du guide décidèrent de traduire Felz TELERE en justice, mais le décès du guide intervint au cœur des événements. Lorsque ces derniers voulurent transférer la dépouille du guide de Diourbel à Touba, ils demandèrent l’autorisation au niveau du gouverneur français de Diourbel, mais ce dernier jugea nécessaire de contacter son président. Devant l’urgence, les responsables mourides, dans l’idée de le neutraliser, déposèrent à son niveau une caution constituée du reste de l’argent du projet. Ce qui leur avait permis de procéder au transfert voulu.
Mais selon nos sources, une fois l’objectif atteint, ils se sont rendus compte que le Gouverneur avait dépensé une grande partie de l’argent. Au même moment, le soi-disant architecte tomba malade, et fut transféré en France où il mourut. A cause de tels événements et d’autres que nous tairons, le projet fut déplacé du lieu où il était initialement prévu vers un autre lieu, et le travail reprit son cours par l’initiative de Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké, pour durer de 1932 à 1940 date d’arrêt de la première phase des travaux. Les travaux vont par la suite redémarrer en 1949 sous l’égide de Cheikh Mouhamed Fadel Mbacké qui les bouclera en 1962. Demande d’Autorisation de Construire Adressée aux Autorites Officielles de l’Epoque Nous publions ci-dessous la demande d’autorisation de construre adressée aux autorités officielles de l’époque. Cette lettre a été rédigée par El Hadji Mbacké BOUSSO sur demande du guide. Diourbel Jumâdâ al-ûlâ 1344H (1925) « Je vous adresse les meilleures salutations, comme cela sied à ton excellence, représentant de l’état dominant parmi les états considérés comme les premiers, en l’occurrence le glorieux et brave état français dominateur à Ndar (St Louis) et ailleurs. Par ailleurs, je témoigne de ma gratitude et de celle de tous les gens d’ici à votre endroit, car vous avez mis en valeur cette terre et instauré la sécurité, permettant ainsi à tout un chacun de vaquer à son occupation professionnelle. S’agit-il d’un cultivateur, d’un pasteur, d’un citadin ou d’un rural. Par conséquent, je vous demande l’autorisation de construire une grande mosquée dans mon terroir natal où mes aïeux ont vu le jour. La raison est que notre religion, l’islam, demande à tout groupe musulman résidant de façon durable sur un lieu d’y construire une grande mosquée où ils pourront célébrer la prière du vendredi. Ainsi, lorsque j’ai terminé la construction de la grande mosquée de Diourbel, j’ai senti le désir d’en faire autant à Touba, sachant que la mosquée de Touba avait la priorité et que seules les circonstances nous avaient dicté de repousser le délai de sa réalisation. Nous formulons le vœu que vous nous envoyiez un constructeur qualifié, apte à nous conseiller, qui ne trompe ni ne dupe. S’il plait à Dieu, il recevra de nous une contre partie complète. Et ce, après votre autorisation dont nous avons espoir, pour ne pas dire dont nous sommes surs, car vous nous avez habitués à rehausser l’Islam et à soutenir ses adeptes. Que dure et s’illustre votre gloire. Je compte sur votre opinion juste. Que la paix soit avec ceux qui suivent la droiture. Celui qui a dicté cette lettre à son rédacteur est Hamed Ben Mouhamed Ben Habiboullah. Cette expression figure en bas du texte authentique. (Notons au passage le style diplomatique dans cette lettre.Ce qui ne surprend pas quelqu’un qui connaît les circonstances d’une telle époque…………………...) Le Mercredi 12 Mai 1926, l’architecte du nom de Monsieur Thibaudet arriva à Diourbel et bénéficiera de l’accord du guide pour le commencement des travaux. Le Lancement des Travaux par le Guide Serviteur : Selon Cheikh Ahmed LO Ben Cheikh, connu sous le nom de Makhtar Bineta (originaire de Niomré) sur le début des travaux de la mosquée gardée : Cheikh Ahmed Bamba (que sa grâce soit sur nous) avait appelé Cheikh Ibrahima Faty, Cheikh Mouhamed Moustapha, Cheikh Balla Thioro, Cheikh Mbacké Bousso et Cheikh Massamba et leur avait donné l’ordre de construire la mosquée. Par la suite, il convoqua tous les cheikhs et leur intima le même ordre, en 1344H (1925) Le Samedi 25 safar 1345H (03-09-1926), Cheikh Ibrahima Faty décida de partir de Dâr al_Mu‘tî (Dârou mousti) pour Touba et invita tous les mourides à faire autant pour aller s’occuper de la mosquée, et demanda à Cheikh Massamba et à Serigne Fallou d’aller à la carrière où s’était réuni un grand nombre d’adeptes, tous, au service de la construction, selon les besoins. Nous sommes toujours en 1345 (1926) Après cette année, beaucoup d’événements que nous ne pouvons évoquer ici se sont passés. Nous en citons les plus importants comme l’arrivée de la dépouille du guide à Touba en 1346H (1927), le refus des autorités étatiques d’exécuter le projet de la mosquée et les négociations entre Cheikh Mouhamadou Moustapha et les autorités qui ont tourné en sa faveur par la grâce de Dieu, car ayant abouti à l’extension des chemins de fer à Touba. A la surprise de tout le monde, au petit matin du samedi 1er Dhû al-Qi‘da 1349H (20-03-1931), le train arriva à Touba avec à son bord Cheikh Mouhamadou Moustapha,
Cheikh Mouhamed Bachir, Abdellah ben Cheikh Sidi et beaucoup d’autres illustres compagnons du guide, mais aussi beaucoup de personnalités européennes. Ce fut un grand jour, un jour de grande joie. Par la suite, Cheikh Mouhamadou Moustapha convoqua tous les mourides à Touba au mois du Ramadan 1350H (janvier 1932). Ces derniers se rassemblèrent chez lui le jour de l’Aîd al fitr (rupture du jeûne) et le guide leur demanda de réaffirmer leur engagement vis-à-vis de la recommandation de Bamba, ce qui fut fait. En 1350H (1932), il demanda, à son tour, à Cheikh Massamba
et à Serigne Fallou d’aller à la carrière. C’était un jour de Mardi 2 shawal. Le vendredi 12 shawâl 1350H (19-02-1932), les européens et leurs serviteurs sont venus en compagnie de leurs dirigeants (Wardi, Leyti, Macire). Serigne Mbacké Bousso fut convoqué avec quelques uns de ses enfants et le travail de tracement commença, en présence de Cheikh Mouhamadou Moustapha et de Cheikh Mouhamadou Bachir. Le Lundi 15 shawâl 1350H (23-02-1932), l’arbre connu sous le nom de « Beb » qui était dans l’enceinte de la mosquée fut déraciné. Mais les fondations ne furent creusées qu’à partir du vendredi 16 shawâl 1350H (04-03-1932). Tandis que le début de la construction n’interviendra qu’à partir du vendredi 17 Dhû al - Qi‘da 1350H (24-03-1932). Toutes ces actions sont
circonscrites en 1350H. Il faut noter que le jour du démarrage de la construction, Cheikh Mouhamadou Moustapha s’était présenté sur les lieux avec beaucoup de guides et de disciples mourides. A l’occasion, il avait accompli une prière de quatre prosternations (rakà) au terme de laquelle il avait levé ses mains vers le ciel implorant le Seigneur. Après quoi, il prit une pierre et la plaça dans le creuset de fondation, prit une truelle par sa main bénie et se mit à bâtir. Il fut suivi par Seigne Massamba, par Cheikh Mouhamadou Bachir, puis par les autres. Par la grâce de Dieu et la bénédiction de l’initiateur de l’œuvre les travaux ont pris fin à la fin de l’année 1382H (1962) par les soins de Cheikh Mouhamadou Fadel (Serigne Fallou), dans les meilleures conditions. Et le 14 Mouharram 1383H (07/06/1963), la première prière de vendredi y fut célébrée. Qu’Allah rétribue le bénéficiaire des services, par nous, et étende sa bonté et sa tendresse sur celui qui a commencé, celui qui a terminé, et nous donne à nous tous la bénédict ion de cette œuvre.

 

 

 

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